La COP 22 s’est terminée le 18 novembre 2016 sous un grand ciel bleu… Marrakech, la ville ocre, offrait ses drapeaux, nationaux et internationaux. Les bordures des trottoirs fraîchement repeintes et les plantations généreuses se remarquaient le long des grandes avenues menant au site de la conférence.
Retours de la COP22 de notre envoyé spécial ARCLÈS
Le défi principal de la COP22 était d’aboutir en 2016 à ce que tous les États aient produit leur INDC (Intended Nationally Determined Contributions) depuis 2015 et aient ratifié l’accord de Paris signé le 22 avril 2016. Grâce aux championnes du climat, Mme El Haité et Mme Tubiana, ce défi a été relevé le 4 novembre, avant même la tenue de la COP 22, d’où une ambiance sereine à l’arrivée des délégations le 7 novembre. A ce titre, le « NDC partnership » (Nationally Determined Contributions) pouvait donc être lancé, les INDCs devenant alors des «NDC d’engagements ».
Le Maroc prend maintenant la présidence de la Convention Climat jusqu’à la COP23, en association avec les îles Fidji, qui prendront le relais fin 2017 en vue de leur présidence à la COP 24 fin 2018. Les îles Fidji ne pouvant pas recevoir chez elles la COP 23 de fin 2017, c’est à Bonn que se tiendra cette COP23. A charge du Maroc et des îles Fidji de proposer maintenant à l’ensemble des États de mettre en place de nouvelles modalités de travail, transparentes et centrées sur l’opérationnalisation des NDCs en vue de 2020.
Le Ministère de l’Environnement du Maroc commence dès à présent ses consultations, pour définir la feuille de route jusqu’à 2020, commune à tous les États. ARCLES, forte de sa collaboration depuis 7 ans au Maroc, ne manquera pas de faire part de ses propositions.
Article rédigé par : Marie-Louise Casademont – Consultant ARCLÈS
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