Interview : Pascal Gauffeny

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Racontez-nous votre carrière en quelques mots (les postes significatifs)

En 1995, diplôme d’ingénieur des systèmes industriels en poche, je pars servir la France pendant 2 ans en Allemagne comme chef de section en charge du réseau RITA (télécommunication militaire) pour le Corps Européen. Fort de cette expérience, je suis embauché chez Capgemini pour me pencher sur les dossiers de digitalisation des grandes entreprises des Télécom à l’international jusqu’à assurer la direction simultanée de projets dans les domaines de la défense et de la manufacture. En 2006, je suis alors recruté par Oracle pour développer l’accompagnement stratégique et digitale des grands comptes en France. Avec l’arrivée du Cloud, je décide de m’engager dans la vente de ce que j’imaginais déjà comme la prochaine révolution informatique. Après avoir fait mes armes sur le terrain de l’évangélisation, je prends la tête d’une équipe avant-vente Cloud sur toutes les solutions Marketing, Ventes et Support en France. 

Fort de ces 25 ans d’expérience qui m’ont fait participer à la transformation numérique des grandes entreprises françaises, j’ai décidé de me lancer dans le conseil aux PME et ETI avec le souhait d’accélérer leur croissance en me focalisant sur l’immédiateté opérationnel et l’exécution.

Quelles sont vos expertises au sein d’ARCLÈS ?

Après avoir œuvré au plus près des dirigeants de grandes multinationales sur les sujets de croissance grâce au numérique, j’ai acquis une expertise dans la compréhension des enjeux des entreprises dans le développement des affaires et des organisations opérationnelles. J’ai une appétence particulière pour les entreprises de l’IT sur les domaines de la donnée, de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité, à l’attention des marchés de l’Aéronautique, de la Défense et des Manufacturiers notamment, parce qu’ils sont souvent en lien avec l’innovation et l’ingénierie.

Quels sont ou ont été vos principaux défis professionnels ?

Dans le monde du numérique, des mini-révolutions surviennent tous les 3-4 ans. Il faut sans cesse s’intéresser à la prochaine pour ne pas perdre le fil et le sens de l’histoire. Quand vous avez compris les enjeux, l’évangélisation est fastidieuse et souvent désespérante comme une longue traversée du désert. Je pourrais citer l’exemple du Cloud qu’on ne cesse d’expliquer depuis 20 ans ou bien encore la cybersécurité et même l’IA, plus récemment, alors que nous sommes toutes et tous concernés à longueur de journée dans notre travail et dans nos vies personnelles. Alors, je m’oblige à remettre chaque jour mon travail sur l’ouvrage pour vulgariser les choses selon plusieurs perspectives.

Quelle est votre philosophie dans la vie, dans le travail ?

J’aime à dire que je suis un faiseur de liens. J’adore m’enrichir des expériences des autres et de leurs expertises, même si parfois je n’appréhende pas bien les tenants et aboutissants. Je trouve qu’à partir de là, il est facile d’être créatif et de trouver des accostages entre les idées ou les projets pour créer quelque chose de plus grand. J’éprouve alors de la satisfaction quand les connexions fonctionnent.

Si vous deviez choisir un mentor, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

La liste pourrait être longue et, avec l’expérience, j’ai pris le parti de ne pas avoir de mentor, même si certains m’inspirent plus que d’autres. Je préfère trouver l’inspiration dans la diversité, dans mes lectures, mes recherches et mes échanges avec autrui en m’efforçant de toujours conserver les éléments de contexte pour ne pas trahir le propos. J’ai toujours été touché par les gens qui prennent de la hauteur face aux événements et aux situations pour proposer des perspectives inattendues et d’en débattre.

Quelles sont vos passions et hobbies dans la vie ?

Je pratique différents sports toute la semaine et je touche à tout dans les nouvelles technologies. J’ai pratiqué des dizaines d’activités sportives, individuelles et collectives, sur terre, dans l’eau et dans les airs. J’adore l’innovation et j’ai aussi un côté « gamer » même si je reconnais ne plus avoir le niveau face à la sophistication des jeux d’aujourd’hui. J’aime les échanges et les défis que procurent ces activités.

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